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Interfaces web en 2011

Pour cette fois, le JUG Montpellier délaisse Java et tout ce qui tourne autour (Android, Spring, Liferay, SOA ou WebLogic par exemple) pour s’ouvrir à d’autres horizons : les interfaces web en 2011.

La soirée de la semaine dernière était décomposée en 2 parties.

Une première montrait les évolutions des interfaces utilisateurs, en faisant un rappel des grands principes d’ergonomie, de graphisme, ou d’expérience utilisateur.

J’ai bien apprécié l’évolution technologique du web

  • dans les années 1990, on a fait du HTML + CSS + JAVASCRIPT et l’on appelait cela du DHTML,
  • dans les années 2000, on a fait du HTML + CSS + JAVASCRIPT et l’on appelait cela de l’AJAX,
  • dans les années 2010, on va faire du HTML + CSS + JAVASCRIPT et l’on va appeler cela de l’HTML 5.

C’est un peu carricatural et réducteur mais comme dirait l’autre « C’est pas faux« .

Une autre évolution est aussi liée à la diversité des écrans, euh des plateformes : mobile, tablette, netbooks, …

La deuxième partie était consacrée à l’accesibilité des interfaces web
La présentation a commencé par une démonstration qui nous montre sur des sites grands publics ce que « voit » un aveugle aidé par une assistance vocale et là c’est le drame …
Des sites constitués en grande majorité d’images sans texte ou de liens associés, et l’on se retrouve tel une personne en fauteuil roulant dans les couloirs du métro : impossible d’aller bien loin.

Ceci à permis de nous sensibiliser et de démontrer l’intérêt de l’accessibilité pour toutes les personnes en situtation d’handicap.
Les avantages de rendre son site accessible sont multiples :

  • un meilleur référencement par les moteurs de recherche,
  • une meilleure ergonomie,
  • et une conformité avec la loi sur l’handicap de 2005 qui « obligent » tous les sites web publics à être accessibles.

Mais accessible cela veut dire quoi concrètement ?

On peut déjà parler qu’il y a différents niveaux et atteindre le niveau bronze constitue déjà une gageure, surtout lorsque l’on décide de vouloir atteindre ce niveau après la réalisation du site. Eh oui, connaitre les règles du jeu après avoir jouer rend plus difficile la gagne.

On peut décomposer les règles à respecter en 13 thématiques :

  • images
  • frames
  • couleurs (contraste, la couleur ne doit pas être le seul moyen de porter l’information, …)
  • multimédia (pouvoir contrôler une piste audio ou vidéo : pause, stop, …)
  • tableau
  • liens (pas de lien vide, …)
  • scripts
  • sémantique des balises
  • balises titres
  • css (pied, em, % sont les seules valables)
  • form (bouton « ok » c’est beau mais cela manque d’informations)
  • navigation
  • le reste (clignotement autorisé si l’on peut l’éteindre)

Ces règles sont nombreuses (plus de 300) et à réaliser sur chaque page du site …

Un logiciel libre Tanaguru (.com) peut nous aider sur certaines règles automatisables mais elles ne le sont pas toutes, loin de là.

Voilà un critère de plus à prendre en compte dans nos applications si « on » veut bien y mettre un minimum de budget.

Emmanuel Pavaux

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