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WordPress comme CMS : « custom post types » ou plugin « pods » ?

Le point de départ de la réflexion est d’essayer de tirer parti de la « puissance » de WordPress pour créer, et maintenir, des sites éditoriaux comme on le ferait avec un CMS (Drupal, Joomla, etc.). On laisse de côté dans cette réflexion les plugins permettant, par exemple, de gérer un forum ou des sondages avec WordPress.

Wordpress

Historiquement, WordPress permet de gérer des blogs, c’est-à-dire une succession de « posts » (billets) que l’on peut éventuellement catégoriser et qui sont affichés en ordre ante-chronologique (le plus récent en premier). WordPress apporte également toute la mécanique permettant de commenter ces billets.

Très rapidement, WordPress a introduit la notion de « pages » permettant la création de contenus éditoriaux qu’on pouvait rendre disponibles en positionnant des liens vers ces pages dans les menus. Toutefois, les « pages », si elles permettent de créer du contenu de façon libre (texte riche), ne permettent pas d’avoir véritablement une approche structurée des contenus.

Ce besoin de contenu structuré est très présent quand on veut gérer, dans la durée, un site éditorial efficace, en particulier si on veut confier cette gestion à des utilisateurs « non informaticiens ». En effet, si on est capable de différencier facilement les types de contenu (par exemple les fiches formation, les références client ou encore les offres d’emploi), il est également possible plus simplement et de façon plus efficace de maîtriser la façon dont on affiche ces contenus.

WordPress a bien compris ce besoin et a introduit (depuis la version 2.9) la notion de « custom post types« . Cette notion permet de créer des types de « posts » spécifiques en sélectionnant tout ou partie des attributs disponibles en standard. En combinant cette notion avec les taxonomies, il est possible de créer et de gérer des contenus différenciés et, partant, de spécialiser l’affichage de ces contenus.

Plugin Pods

Une autre approche est disponible (depuis fin 2008), il s’agit du plugin « pods« . Il permet, facilement, de créer un nouveau type de contenu avec des attributs également typés (texte, date, nombre par exemple, mais aussi relation avec d’autres types de contenu, y compris les « posts » et « pages »). Il permet également de gérer des contrôles (appelés « helpers ») qui sont appelés lors de la création de contenu ou lors de l’affichage. Il permet aussi de gérer des vues (appelés « templates ») pour l’affichage des contenus (liste / détail). Ce plugin peut être combiné avec le plugin « pods ui » pour une meilleure intégration dans l’interface d’administration de WordPress. Il convient d’ailleurs de noter que ces deux plugins vont être fusionnés lors de la sortie (prévue pour juillet 2011, visiblement retardée) de la version « 2.0 » du plugin.

Sans vouloir me lancer ici dans un débat d’expert sur les performances ou sur les avantages comparés (cf. ici ou encore ), j’avoue avoir un faible  pour l’approche « pods » (et en particulier pour les promesses de « pods 2.0″) qui me semble plus aboutie.

N’hésitez pas à donner votre avis dans les commentaires…

Alex Mustiere

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  • Alain Boudard

    Moi j’avoue que je serai plus portu00e9 u00e0 rester « dans les clous » et u00e0 utiliser le systu00e8me.nC’est une mesure disons de prudence, je pru00e9fu00e8re utiliser WordPress qu’un plugin, mais encore faut-il que u00e7a ru00e9ponde aux besoins ! Si Pods va plus loin alors y’a pas photo.

  • Alex Mustiere

    Ben oui, tout le dilemme est dans « il faut que u00e7a ru00e9ponde aux besoins »… En mu00eame temps, s’il faut tordre le cou u00e0 une solution (en l’occurrence WordPress ici)pour y parvenir, peut-u00eatre faut-il se poser la question de la pertinence de la solution.u00a0Dans ce cas de figure, un « vu00e9ritable » CMS est sans doute plus adapatu00e9.nMais le point de du00e9part de l’exercice u00e9tait de voir si on pouvait utiliser WordPress comme un CMS, tout en bu00e9nu00e9ficiant de ce qui fait la force de WordPress par ailleurs.

  • Dially

    Avec tout ça, WordPress se rapproche  sensiblement du mode de fonctionnement Drupal, ce qui es plutôt positif quand on connait la puissance et la souplesse de ce dernier. L’avantage de WordPress c’est la facilité de sa prise en main, alors que sur Drupal la courbe d’apprentissage est bien plus longue.
    Pour cette raison, je viens de passer un site éditorial de Drupal à WordPress, et…. ya pas photo, même si je dois bosser maintenant sur les types de contenus pour obtenir le même résultat.